Depuis que le monde existe, depuis que la vie est sur la terre, les hommes se regardent en chiens de faïence et n’ont qu’un désir, l’extermination de l’autre dans la souffrance. Les jeux du cirque sont toujours là, les esclaves prolifèrent, les malades mentaux triomphent sur cette terre. Le drame omniprésent confirme l’erreur de celui qui a dit que la vie n’avait pas de prix. Jamais on a autant tué, Jamais tant de vies ont été sacrifiées au nom d’un dieu inexistant, d’une idéologie de pacotille, d’une parole, d’un geste ou d’un regard considéré comme un affront. On tue comme on va chier sa crotte au cabinet. On tue sans raison parce que tuer est un acte jouissif qui fait passer la copulation au second plan. Pour ma part, ce n’est pas si grave, parce que la vie ne sert à rien et que retrouver son néant d’origine est le seul bonheur qui nous attend.
Cependant, si dès l’ouverture de ses paupières, l’enfant avait la chance de plonger son regard dans le regard d’amour de sa maman et de s’en imprégner, l’homme serait autrement et saurait pourquoi il vit ses dents de scies. Ce serait déjà un bon point. Ce cas précité est hélas d’une rareté à pleurer. Savoir est le propre de l’homme. Savoir permet de comprendre. Comprendre permet de modifier ou non la trajectoire de sa vie de non-sens. C’est pourquoi celui qui n’est pas en analyse n’est pas capable de comprendre les choses du monde et n’est pas capable d’éviter les erreurs voulues et imposées par la société dont il s’imagine être le maître alors qu’il n’en est que l’esclave impuissant.
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